Explorez le charme de la "Ville des mille", située sur les hautes terres centrales de Madagascar. Erigée par le roi Andrianjaka il y a plus de 400 ans, Antananarivo est une succession de collines ondulantes et de vastes plaines verdoyantes qui ne manquera pas de vous émerveiller. Antananarivo recèle de nombreux lieux à visiter. Tout au long de votre visite, vous serez aussi charmés par les maisons en brique inspirées de l'architecture victorienne et les labyrinthes de ruelles étroites. Si vous êtes venus à Madagascar pour découvrir la riche biodiversité du pays, passez par le parc de Tsimbazaza pour avoir un petit aperçu.
Antananarivo fut la capitale du royaume Merina avant de devenir celle de Madagascar indépendant en 1960. Découvrez le patrimoine historique et culturel de la ville !
Le Rova d'Antananarivo
Offrant une vue imprenable sur toute la ville, le Rova d'Antananarivo est un complexe palatial qui fut la résidence des souverains Merina pendant trois siècles. Il abrite également les tombeaux de plusieurs rois et reines. C'est un lieu chargé de symboles pour le peuple malgache.
On y compte de nombreux bâtiments royaux. Le Palais de la Reine appelé “Manjakamiadana”, est le plus majestueux d'entre eux. Initialement construit en bois, il fut recouvert de pierre de taille par l’architecte anglais James Cameron. Il est devenu un musée qui retrace l'histoire de la monarchie Merina. La grande église de style gothique érigée en 1880 a aussi subsisté. Tout comme "Besakana", construit par le roi Andrianampoinimerina. Hélas, les deux autres cases royales du même nom, édifiées pendant les règnes d'Andriamasinavalona et d'Andrianjaka, n'ont pas pu résister aux épreuves du temps.
Le Rova a connu bien des vicissitudes au gré de l'histoire mouvementée de Madagascar. Assiégé et partiellement détruit en 1895 pendant la dernière guerre franco-malgache, il fut ensuite reconstruit par l'administration coloniale dans les années 1920. Mais en novembre 1995, un dramatique incendie rasa malheureusement la quasi-totalité des bâtiments, ne laissant que quelques vestiges épars.
Depuis, d'importants efforts de reconstruction ont été menés pour tenter de restituer la grandeur passée du Rova. Certains palais dont Manjakamiadana ont été rebâtis à l'identique, tandis que les parcours de visite permettent de découvrir les ruines des autres ainsi que des douves et portes monumentales d'antan.
Les fouilles archéologiques menées après l'incendie de 1995 ont permis de redécouvrir de précieux vestiges témoignant de la splendeur passée du site royal. On a notamment mis au jour des pièces d'orfèvrerie, des fragments de tissus sacrés en soie, ou encore des restes de la salle du trône décorée à la feuille d'or. Avant la reconstruction de Manjakamiadana, ces trésors furent exposés au Musée d'Andafiavaratra, ancienne résidence du Premier Ministre Rainilaiarivony.
Le Rova abritait également une incroyable collection d'objets royaux et de cadeaux diplomatiques rapportés d'Europe. Malheureusement, une grande partie a été pillée pendant les troubles qui ont suivi la conquête coloniale française. Quelques pièces exceptionnelles subsistent néanmoins, à l'image de la tenue royale de Radama I, que l'on a l'habitude de voir sur son portrait officiel.
Au-delà des pierres et des pièces de collection, le Rova reste un haut lieu du patrimoine immatériel malgache. Des cérémonies et rituels royaux y sont encore pratiqués par les descendants des anciens souverains, perpétuant la mémoire vivante de la grande histoire du royaume Merina.
Lors de votre séjour à Madagascar, la visite du Rova d'Antananarivo est une étape à ne pas manquer. Bien plus qu'un simple site historique, c'est une véritable invitation à la découverte d'une culture riche et fascinante. N'attendez plus et venez vivre une expérience inoubliable !
Le Musée d'Art et d'Archéologie
Situé à proximité du Rova d'Antananarivo, le palais d'Andafiavaratra était la résidence de Rainilaiarivony, Premier Ministre de Madagascar jusqu'à la fin du 19ème siècle. Il est devenu le Musée d'Art et d'Archéologie d'Antananarivo. Il conserve une collection d'objets d'art et d'archéologie retraçant l'histoire du pays depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. C'est un excellent endroit pour découvrir la culture et les traditions malgaches. Avant la reconstruction du palais de Manjakamiadana, des objets d'importance historique sauvés de l'incendie du Rova d'Antananarivo y furent exposés.
Conçu par l'architecte britannique William Pool en 1872, Rainilaiarivony y vécut jusqu'en 1895. Avant sa construction, un bâtiment en bois similaire servit de résidence à Rainiharo, le prédécesseur de ce dernier. Reconstruit après l’incendie du 11 septembre 1976, le bâtiment fut tour à tour utilisé comme caserne militaire sous l'occupation française, tribunal, école d'art, palais présidentiel et à nouveau comme résidence du Premier ministre après l'indépendance.
Le lac Anosy
A l'origine un marécage insalubre, l'aménagement du lac Anosy a été décidé au 19ème siècle par le roi Radama I. Il fit construire une poudrière sur l'îlot situé au milieu du lac. Son épouse Ranavalona I, qui le succéda, fit déplacer la poudrière à Mantasoa pour y bâtir une résidence de villégiature. Toujours sur les conseils de l'architecte James Cameron. Dénommé plus tard "l'îlot de la Reine", les chalets qui s'y trouvaient furent la résidence secondaire des reines Rasoherina et Ranavalona II.
Pendant la colonisation de Madagascar, les chalets avaient été rasés et remplacés par un monument aux morts commémorant les soldats malgaches tombés pendant la Première Guerre mondiale. L'Ange Noir, une grande statue en bronze placée tout en haut du monument fut Inaugurée en 1927.
Sculpté par Berberis, il représente un guerrier ailé brandissant une épée. Sa posture fière et solennelle symbolise le courage et le sacrifice des soldats malgaches. Depuis, l’Ange noir a été repeint en couleur dorée.
L'Avenue de l'Indépendance
Cette place centrale de la ville d'Antananarivo était à l'origine l’Avenue Fallières et renommée Avenue de la Libération en 1945. Son nom actuel date de 1960, l'année où Madagascar a retrouvé son indépendance après plus de 60 ans de colonisation française.
Située dans le quartier d'Analakely ou petite forêt en malgache, l'Avenue de l'Indépendance fut jadis recouverte de forets et de marécages. Les travaux d'aménagement ont commencé dans les années 1920 et des immeubles en arcades y furent construits. Rénovée dans les années 1990, elle s'étend de l'ancienne gare routière de Soarano jusqu'à l''esplanade d'Analakely. A proximité se trouve le PK0 ou point kilométrique zéro, point de départ des routes nationales depuis la capitale.
La place du 13 Mai, haut lieu historique des différents mouvements populaires ayant marqué l'histoire politique du pays, fait partie intégrante de l'Avenue de l'indépendance. L'Hôtel de ville jouxtant cette place a été construit en 1936 selon les plans esquissés par l'architecte français Jean Henri Collet de Cantalou. Incendié en 1972, cet édifice de style art-déco a été reconstruit quasiment à l'identique en 2011. Vaste de plus de 2000 mètres carrés, il est de nouveau le bureau du Maire et des employés municipaux.
L'avenue de l'indépendance et ses environs constituent le point de départ des plusieurs escaliers que vous pouvez emprunter pour rejoindre la haute ville. Les plus célèbres sont ceux d'Antaninarenina et d'Ambondrona. Construits au temps de Ranavalona I, on y trouve aujourd'hui des étals de marchandises en tout genre : fruits et légumes, brocantes, habillement ou des paires de lunette. Parfaitement alignés, les deux compteraient 168 marches chacun. Lors de votre passage à Antananarivo, faites-y un petit tour pour en avoir le cœur net.
Le Zoma
Le marché du Zoma ou "vendredi" en français, fut créé à la fin du 18ème par décret du roi Andrianampoinimerina. En plus d'être un lieu pour effectuer des achats, il en fit l'un des fondements de la vie en ville. Les habitants s'y rendaient pour se retrouver, discuter, échanger des nouvelles.
Selon le Père jésuite François Callet dans son livre l'histoire des rois, Andrianamoinimerina aurait déclaré :"Je l'appélerai Anjoma et ce sera le jour de rencontre de toute la population. qu'elle vienne du Sud ou du Nord, de l'Est ou de l'Ouest, j'en fais le marché de tous les Ambaniandro, le centre de l'Imerina".
Sis au départ à la place d'Andohalo où les souverains prononçaient habituellement leurs discours, le marché fut déplacé à Antaninarenina en 1896, au début de la colonisation. Puis à Analakely pour occuper la totalité de l'Avenue de l'indépendance jusqu'en 1997, année de sa suppression par la municipalité.
Avant cette date, il fut le plus grand marché à ciel ouvert du monde. Il s'étendait sur plus d'un kilomètre. Des milliers de marchands s'y côtoyaient tous les jours. Aujourd'hui, le Zoma devenu le marché d'Analakely, se limite aux "Pavillons" et ses alentours. Les "Pavillons" sont constitués de 820 charmantes boutiques au toit en tuile ocre construites en même temps que l'Avenue de l'Indépendance. Certains marchands de l'ancien marché du Zoma ont été déplacés au Camp Pochard, à proximité de la gare de Soarano.
Avant de rentrer chez eux, les touristes ont l'habitude d'aller au marché d'Analakely pour faire des emplettes parmi un large choix d'épices et de condiments si caractéristiques de la cuisine malgache : gingembre, curcuma, poivres noirs ou sauvages, baies roses, piments. De quoi ramener un peu d'exotisme. Les gourmands ne manquent pas de rapporter quelques douceurs locales : miel fruité, fruits confits maison de litchis, de bananes ou d'ananas, bonbons au piment ou encore le délicat rhum vieilli en fût de bois. Vous verrez, c'est difficile de résister aux parfums subtils et à la générosité de ces produits du terroir.
La cathédrale d'Andohalo
La cathédrale de l'Immaculée Conception ou cathédrale d'Andohalo est un édifice religieux emblématique d'Antananarivo. Située sur les hauteurs de la capitale, elle domine fièrement la ville de ses imposantes structures en pierre de taille.
Sa construction remonte à la fin du 19ème siècle, plus précisément entre 1873 et 1890, sous l'impulsion des Jésuites français alors très actifs à Madagascar. Première église catholique de Madagascar, elle est érigée sur les ruines d'une ancienne chapelle bâtie en 1838 et détruite lors des fameuses "persécutions contre les chrétiens" ordonnées par la reine Ranavalona I.
D'un style néo-gothique caractéristique, la cathédrale d'Andohalo se distingue par son clocher de 30 mètres de haut, flanqué de deux tourelles d'angle. L'horloge placée au sommet de la tour Est date elle aussi de 1890. Construite par Constantin-Louis Detouche, l'horloger de ville de Paris et de l'Empereur Napoléon III, son cadran mesure 1 mètre.
À l'intérieur, la nef voûtée de 25 mètres de long peut accueillir jusqu'à 1 000 fidèles. Le maître-autel monumental de granit pèse plus de 2 tonnes. Les décorations sont sobres et solennels. Parmi elles, on peut compter 29 représentations en vitraux. L'orgue de l'église, unique en son genre à Madagascar, est constitué d'un double clavier de 4 octaves et 3 tons et demi chacun.
Érigée à une époque de vives tensions entre le pouvoir royal merina et l'influence coloniale française, la cathédrale d'Andohalo revêt une forte dimension symbolique. Perçue d'abord comme une provocation par la monarchie malgache, elle finit par devenir un lieu de rassemblement pour la jeune communauté catholique du pays. Aujourd'hui encore, les offices religieux attirent les foules dans ce haut-lieu spirituel. La cathédrale d'Andohalo conjugue ainsi patrimoine architectural, histoire mouvementée et ferveur spirituelle renouvelée.
Les églises commémoratives des marthyrs chrétiens
La construction d'une église dans l'enceinte du Rova d'Antananarivo symbolise l'adhésion pleine et entière des souverains de l'époque à la foi chrétienne après le règne de Ranavalona Ière (1828-1861). Celle-ci s'était fermement opposée à l'implantation du christianisme dans l'île. Sous sa règne, les chrétiens subirent une violente persécution. On estime qu'environ 200 personnes, furent exécutées pour leur croyance durant cette période, considérée comme une menace par la souveraine.
Sur les conseils du révérend William Ellis, son fils et successeur le roi Radama II, autorisa l'édification de plusieurs églises dans la ville haute. Ce sont les "Martyr Memorial Churches. Ces lieux de culte rendaient hommage aux martyrs chrétiens.
Dès 1863, les architectes britanniques James Sibree et William Pool, membres de la London Missionary Society, se lancèrent dans la construction de ces édifices religieux marquant ce tournant historique. À "Ambohipotsy", une église à l'architecture néo-gothique anglais fut bâtie sur les lieux du martyre de Rasalama, première chrétienne exécutée à coup de sagaie le 14 août 1837. Mais c'est Ambatonakanga, sur les lieux d'emprisonnement de Rasalama avant son exécution, qui accueillit en 1867 le premier édifice cultuel en pierre de Madagascar, de style normand. "Ampamarinana" vit s'élever une église en granit à proximité d'une falaise du haut de laquelle 14 chrétiens avaient été précipités vivants. Tandis qu'à Faravohitra, un sanctuaire rappelait le bûcher où périrent en 1849 quatre martyrs issus de la caste "Andriamasinavalona", dont une femme qui mit au monde son enfant dans les flammes.
Cette initiative de Radama II, converti au protestantisme en 1862, marque un tournant majeur de l'histoire du christianisme à Madagascar. Le roi reconnaissait ainsi publiquement les souffrances des chrétiens sous le règne précédent.
Le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza
Le Parc zoologique et botanique de Tsimbazaza est un véritable joyau vert au cœur d'Antananarivo, créé en 1925 sous l'impulsion du gouverneur général Marcel Olivier. A son apogée, Il s'étendait sur près de 27 hectares.
Au départ simple jardin botanique destiné à l'acclimatation d'espèces végétales exotiques, il a rapidement étendu ses missions à la conservation et l'éducation. Une partie zoologique a complété le parc en 1935, devenant le premier zoo de Madagascar. Elle héberge aujourd'hui plus de 60 espèces de mammifères et oiseaux emblématiques de l'Île Rouge, comme le fameux "lémur catta", le fosa ou encore l'Ankoay, un rapace diurne. Tsimbazaza séduit aussi par sa superbe collection botanique composée d'espèces endémiques dont le Ravinala, l'arbre emblématique de Madagascar et de nombreux orchidées.
Outre sa dimension pédagogique et scientifique, c'est aussi un lieu très prisé des Tananariviens pour se ressourcer au vert le temps d'une promenade dominicale. Avec ses vastes pelouses ombragées, ses étangs aux nénuphars géants et ses sentiers fleuris, Tsimbazaza représente un îlot de nature d'une rare beauté en plein cœur de la capitale malgache.
Peu de gens savent que c'est dans le grand lac qu'on y voit encore aujourd'hui que les soldats de Radama se lavaient après les exercices au champ de Mahamasina. Pour le nom de "Tsimbazaza", la légende raconte que le Roi Andrianampoinimerina perdit deux enfants dans ce jadis lieux marécageux. Il aurait alors déclaré "Tsy mba anjaza" se traduisant littéralement par "ce n'est pas fait pour les enfants".
Au delà de ses aspects historique et culturel, Antananarivo est également une ville animée et dynamique. Les touristes peuvent s'y adonner à diverses activités de distractions tout au long de l'année. Que vous soyez amateurs d'artisanats, sportifs, noctambules ou les trois à la fois, Antananarivo vous offre des endroits idéaux pour faire de votre séjour un souvenir inoubliable.
Les marchés artisanaux
Allez aux marchés artisanaux d'Andravoahangy, de Cenam 67 hectares et d'Ambohitrimanjaka où vous pourrez acheter des souvenirs uniques et authentiques : sculptures sur bois d'ébène ou de raphia, bijoux traditionnels en métal ou en pierres semi-précieuses, paniers et nattes en vannerie tressée, etc. Un véritable paradis pour dénicher des souvenirs de voyage authentiques. N'oubliez pas d'acheter un "Lambahoany", une pièce de tissus imprimée emblématique du style vestimentaire malgache .
Les sites de randonnées
Les amateurs de randonnées seront comblés tellement les sites sont nombreux :autour de la ville : Ambohimanga, Ambohimanambola, Ambanitsena, Ambatomanga, Ambohidrabiby, ou encore Ambatotelomirahavavy. Tout en profitant de l'air frais de la campagne, enrichissez vos excursions en découvrant l'héritage historique unique de chaque site.
Les sorties nocturnes
Antananarivo est une ville très appréciée des amateurs de bonne chère et des noctambules. Antaninarenina ou Isoraka attirent habitants et touristes qui souhaitent passer des soirées agréables. Dans les bars et restaurants de ces quartiers, vous pourrez déguster les spécialités locales, comme le "Romazava", un plat à base de viande de zébu et de brèdes “Mafana”, le “ravitoto”, mélange de viande et de feuilles manioc pillées ou encore le “Vary amin’anana” qu’on prend au petit déjeuner ou au dîner. Avec modération, arrosez vos plats de THB, la bière emblématique du pays, ou de rhum arrangé. Après un bon coup de fourchettes, demandez à votre guide de vous faire le tour des sympathiques night-clubs et bars lounges de la capitale. Détendez-vous et laissez-vous envoûter par l'ambiance magique de la nuit à Antananarivo.
CONSEILS POUR LES TOURISTES
Voici quelques conseils pour profiter au maximum de votre séjour à Antananarivo :
Choisissez la bonne saison pour voyager.
La meilleure saison pour visiter Antananarivo est pendant la saison sèche, qui s'étend de mai à octobre.
Prévoyez un budget suffisant.
Apprenez quelques mots de malgache.
Même si le français est également parlé par de nombreuses personnes, la langue la plus utilisée à Madagascar est le malgache. Apprendre quelques mots de base vous permettra de mieux communiquer avec la population locale
Respectez les coutumes locales.
Sachez "comment se déplacer en ville".
Vous pouvez vous déplacer en taxi, en bus ou à pieds mais de préférence accompagnée d'un guide ou d'une connaissance. La nuit, il est fortement déconseillé de marcher seul dans les rues.
EN RÉSUMÉ |
Antananarivo est une destination touristique idéale pour les voyageurs qui recherchent un mélange d'histoire et de culture. Les nombreux sites à découvrir et les habitants très accueillants promettent un séjour inoubliable. C'est une ville qui a beaucoup à offrir aux touristes. Préparez votre voyage dès maintenant et réservez quelques jours pour découvrir la capitale de Madagascar ! |
Antananarivo est une destination touristique idéale pour les voyageurs qui recherchent un mélange d'histoire et de culture. Les nombreux sites à découvrir et les habitants très accueillants promettent un séjour inoubliable. C'est une ville qui a beaucoup à offrir aux touristes.
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